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Il y a 10 ans disparaissait  SERIGNE ABDOUL AZIZ SY Dabbakh (Rta) : La Oumah se souvient d'un plus que sage

On se perd en superlatifs positifs si l'on s'évertue à définir la nature du personnage de Cheikh Al hadj Abdou Aziz Sy A'Dabbakh (Rta), tellement l'homme, a marqué, indéniablement, son temps.
C'est parce que c'est en ce jour qu'a été rappelé au Très Haut Cheikh Al hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta), la date du 14 septembre est, pour l'éternité, inscrite dans les agendas religieux, politique, culturel du Sénégal, voire du monde. En effet, c'est ce jour, en 1997, qu'a été rappelé au Tout-Puissant, El hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta). L'homme de Dieu, qui est né en 1904, à Tivaouane, a accédé au khalifat de Seydy Cheikh Ahmad At-Tidiani Chérif (Rta), en 1957, à la suite du décès quasi-simultané (moins d'une semaine d'intervalle) de ses frères Cheikh Seydy Aboubacar Sy et El hadj Mouhamadou Mansour Sy (Rta). Aujourd'hui, l'ensemble des musulmans du Sénégal et d'ailleurs, se souviennent de ce personnage qui a fait l'unanimité autour de sa démarche.

Formé à l'école de son illustre ascendant, El hadj Malick Sy (Rta), Serigne Abdou, ou Mame Abdou, était doté de connaissances très solides dans beaucoup de domaines, notamment en lettres, grammaire, droit islamique, sciences, astrologie, relations humains. Mais là où il s'est signalé bien différent des autres, c'est la solidarité, le social, l'amour d'autrui, le patriotisme. Il avait bien compris que la solidarité en Islam commençait par l'aide à son prochain, le partage des connaissances acquises. En la matière, le monde entier a constaté que tout instant passé avec lui était une occasion d'apprentissage des devoirs et obligations religieux, des règles qui guident la vie en société, de patriotisme, les sciences politiques et économiques, etc. Dans chacun de ces domaines, Serigne Abdou excellait si bien qu'il était sollicité partout, y compris dans des pays comme l'Arabie Saoudite, le Maroc, la Mauritanie, les Usa, la France, etc. On se souvient encore du discours mémorable qu'il a prononcé au congrès islamique de La Mecque, en 1965. Au plan économique, El Hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh exploitait plusieurs domaines agricoles. En effet, il avait très tôt compris les enseignements de son père qui avait fait de la culture de la terre et du commerce son métier. Ce qui a valu à Mame Abdou, la médaille agricole à lui décernée en 1955. Par ailleurs, de par sa réputation de poète et de chanteur à la voix d'or, il a dirigé le chœur des disciples durant les nuits de Maouloud, sous la direction de Seydy Aboubacar Sy (Rta), premier khalife de Maodo Malick. Il a d'ailleurs maintenu la dynamique en dirigeant personnellement, aussi bien les séances de Bourde que le Maouloud, jusqu'au dernier Gamou qui a précédé de quelques mois son rappel à Dieu.

Pacifique, humble, courtois, commerce facile

Dans l'entretien et la consolidation des relations entre confréries, voire les relations humaines, El hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh était un modèle. Comme on dit dans un certain jargon : il n'avait pas de frontières. Ou mieux encore : il avait brisé toutes les cloisons étanches ou non, qui pourraient l'éloigner d'un être humain, y compris ses compatriotes d'autres religions. En conséquence, il était aimé par tous ceux qui l'ont connu. On peut retenir sans risque de se tromper que A'Dabbakh faisait l'unanimité. En atteste le choc que son rappel à Dieu a créé en ce jour du 14 septembre 1997. Toute la Nation l'a pleuré, les drapeaux étaient mis en berne au Maroc et de tous les pays du monde des délégations sont venues présenter des condoléances. Ce qui a fait dire à Son Excellence l'ambassadeur El Hadj Moustapha Cissé que : « le monde est secoué par le décès de Serigne Abdou ». El hadj Abdou a fondé, avec les populations des pays arabes, notamment le Maroc et l'Arabie Saoudite, un tissu relationnel très dense, avec un seul objectif : rapprocher les composantes de la Oumah islamique. Il était effacé et discret, bien que son aura eût atteint les limites de l'imaginable. Il s'est toujours considéré, preuve d'une rare modestie, comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père. Par son attachement à l'esprit et à la lettre du Saint-Coran et de la Souna, il fut l'exemple achevé du soldat de la foi et a été l'un des plus grands serviteurs du Prophète Muhammad (Saws).

Ainsi, Serigne Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta) avait élevé la tolérance au rang de sacerdoce. S'étant toujours préoccupé de la formation religieuse et de l'éducation de base des croyants, Serigne Abdou s'est fait un honneur de contribuer à l'unité et à la concorde entre confréries. En fervent partisan de la paix, il s'est personnellement, toujours, et régulièrement investi pour appeler à l'union des cœurs et des esprits, aux fins de l'instauration d'un climat social serein partout. À cet égard, il est régulièrement monté au créneau pour apaiser les esprits, pour dénoncer certains comportements et injustices, et a toujours appelé à la solidarité, à l'unité, entre autres. Parler de Serigne Abdou, sous quelque angle que ce soit, ne revient qu'à une expression : « C'est un homme de bien ». Il a veillé durant quarante (40) ans sur la Tidianiya et le legs incommensurable de Maodo. A l'occasion de l'anniversaire de cet évènement, des séances de lecture du Saint-Coran, de « Fidaou » (prière de rachat), de prières sur le Sceau de prophètes, etc., auront lieu partout dans le pays.

 
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